Publication PF 188

Dans ce cahier numéro 188, les auteurs se baladent le long des méandres de la conservation du patrimoine. Sa préservation est un atout pour le futur mais n’est toutefois jamais acquise. Le risque de l’indifférence, face à des enjeux plus pressants, souvent économiques, nous place dans une situation où il faut être vigilents et toujours agir sur l’information.

C’est ainsi que Michel Charrière nous fait parcourir Fribourg de la Gare à l’Hôtel de ville, à travers le regard d’un paysan du début du XXe siècle se rendant au marché. Grâce à un choix de cartes postales, cette balade nous fait revivre une époque révolue. Entre temps, la modernité est passée par là et à créé des traces indélébiles sur un patrimoine qui aurait dû être préservé. Beaucoup regrettent certains édifices sacrifiés. Aujourd’hui pourtant, le travail de destruction continue, le patrimoine, protégé par la loi, n’est pas à l’abri. (p. 4)

C’est justement la mission du Service des biens culturels que de mettre sous protection les immeubles et les meubles que la collectivité doit transmettre à ses héritiers. Une tâche complexe, qui doit ensuite être validée par les communes et légalisée par le biais des plans d’aménagement communaux. Le recensement concerne également les bâtiments contemporains, comme nous l’expliquent, exemples à l’appui, Aloys Lauper et Christoph Allenspach. (p. 36)

D’une autre manière, Vera Condé sensibilise le public à la conservation du patrimoine en transmettant sa passion grâce à des visites guidées thématiques de la ville de Fribourg. Claudine Dubois et Eliane Laubscher l’ont suivie à la Rue des Murailles, une trouvaille de la guide-interprète. (p. 18)

Le résultat du concours pour le réaménagement du Bourg est une bonne nouvelle. Pro Fribourg a soutenu la démarche, mais regrette toutefois la lenteur du processus. Il faudra attendre 2020 pour que les travaux débuttent. M. Dafflon, déplore que ce concours n’ait pas tenu compte de la place du Petit-Paradis. (p. 22)

Le hasard nous réserve parfois de belles suprises. La découverte en Angleterre de daguerréotypes du milieu du XIXe siècle, a permis de nous dévoiler l’aspect de la Porte de Romont, démolie en 1856.  Connue grâce à des gravures, peintures ou dessins, aucune image photographique n’était, jusqu’à cette découverte, apparue au grand jour. Bien que altérée dans sa conservation, cette image est un véritable émerveillement. Elle fait partie d’un lot de près de 200 plaques qui contient 29 vues de Fribourg. (p. 11)

Comment la ville de Bulle peut-elle gérer sa forte croissance ? Monique Durussel a rencontré deux personnalités clé de la ville de Bulle : Eric Pichonnaz, architecte de ville et Yves Grandjean, conseiller communal en charge de l’aménagement. La ville de Bulle qui compte actuellement plus de 20'000 habitants, envisage d’accueillir 10'000 personnes de plus. MM Pichonnaz et Grandjean livrent leur vision d’avenir. (p. 30)

Le panorama de la bataille de Morat cherche un toit. Les péripéties de cette œuvre magistrale ne sont pas terminées, car aucune solution n’a été trouvée à ce jour. (p. 42)

La liberté 06.10.2015

Freiburger Nachrichten 06.10.2015