Pour que revive le Bourg!

Pendant des siècles, jusqu’à l’installation en 1862 de la gare à l’extérieur de la ville, le Bourg était le cœur de Fribourg. Dans la seconde moitié du XXe siècle, l’augmentation du trafic automobile, l’installation d’un grand quartier sur la butte du Schönberg, la construction de surfaces commerciales en périphérie, accélérèrent son déclin.

Avec la fermeture du Pont de Zaehringen et la diminution du trafic, le potentiel de revitalisation du quartier du Bourg est historique. Pro Fribourg en prend acte, interroge des personnalités impliquées dans les processus de changements à venir, va vers de jeunes entrepreneurs installés nouvellement dans le quartier. Quant à Valentin Baeriswyl, photographe fribourgeois, il promène son œil d'artiste dans les rues endormies et fait renaître, au fil des pages, toute la poésie du berceau de la Cité des Zaehringen. 

L’enjeu de ces prochaines années sera de trouver les meilleures solutions pour que revive le Bourg, pour que les habitants, commerçants et usagers puissent se le réapproprier. Sous l’impulsion de la toute nouvelle architecte de ville, Mme Surchat-Vial, un concours vient d’être lancé pour requalifier les espaces publics de tout le quartier. Ce concours devrait apporter une solution au problème épineux du stationnement. En effet, depuis des années, la ville bute sur ce dossier, alors que Pro Fribourg s’y oppose dès les années 1980. Avec des nouvelles propositions et solutions, avec une optimisation des infrastructures existantes et une planification respectueuse du patrimoine, le Bourg pourra retrouver dans la ville le statut qu’il mérite.

Si le Bourg constitue un enjeu essentiel dans les planifications futures, Pro Fribourg aborde, dans cette publication, plusieurs sujets où le patrimoine est mis en danger : le projet d’installation d’une usine de biogaz à Barberêche ou encore la réduction par la Confédération des montants alloués aux objets patrimoniaux et sites d’importance nationale.

Pro Fribourg tient aussi à relever et à encourager des actions positives, telles celles du prix Wakker décerné à la ville d’Aarau ou encore l’importante donation par les propiétaires du château de Rougemont de découpages au musée du Vieux Pays-d’Enhaut.  

Pour lire la prise de position de la Commission fédérale des Monuments historiques au sujet de la construction d'ouvrages souterrains en milieu historique, veuillez cliquer sur le lien ci-dessous.